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Histoire du droit : IUDAEORUM QUERELLAE. La législation relative aux Juifs, de la fin de l'empire romain au début du moyen-âge occidental (IVè-VIIè siècle)

Publié le 8 décembre 2005 Mis à jour le 11 avril 2008

Capucine PEKELMAN a présenté ses travaux en soutenance en vue de l'obtention du doctorat en sciences juridiques.

Date(s)

le 16 décembre 2005

à 9h
Lieu(x)
Université Université Paris Nanterre-Nanterre, bâtiment B, salle Paul Ricoeur (B016)
 Directeur : Eric BOURNAZEL, professeur des universités
 Equipe de recherche : Genèse des Etats et des Droits (GEDEOM)
 Membres du jury :
Eric BOURNAZEL, professeur des universités, Paris II,
Jean-Pierre CORIAT, professeur des universités, Paris II,
Ammon LINDER, professeur des universités, Université de Jérusalem,
Joseph MELEZE-MODRZEJEWSKI, professeur des universités, EPHE,
Jean-Pierre POLY, professeur des universités, Université Paris Nanterre

Admise, mention très honorable avec les félicitations du jury

Les constitutions impériales des IVe et Ve siècles relatives aux Juifs sont habituellement envisagées comme étant motivées par la théologie. Nous montrons que ces lois naissaient d'un contexte contentieux et qu'elles ne répondaient pas à une ligne idéologique et univoque. Interpellée dans son rôle de juge, la chancellerie devait former ses décisions sur des motivations juridiques. D'autres considérations pesaient dans le processus décisionnel : enjeux financiers et fiscaux, nécessités de I'évergétisme, calculs diplomatiques ou « politiciens ». Entrait également en jeu la personnalité de ceux qui concourraient à la réalisation de la loi. Le droit du début du Moyen Age était surtout l'oeuvre des clercs, mais n'obéissait lui non plus pas à une logique uniquement théologique car les hommes d'Eglise étaient aussi des hommes politiques. Ils réalisaient des compromis qui étaient fonction de la nature de leurs relations avec le pouvoir séculier et avec les Juifs.

Mis à jour le 11 avril 2008